dimanche 22 décembre 2013

L'odeur de Noël...

Je ne sais pas pourquoi cette recette m'inspire autant Noël. Est-ce la douce odeur des épices qui se répand dans toute la maison? Après tout ce sont les mêmes que celles utilisées pour faire les vins chauds vendus dans les marchés de Noël. En tout cas je la prépare uniquement en période de l'Avent. Pourtant on en apporte toujours avec nous pour nos collations en randonnées durant nos vacances d'été. Mais jamais il m'est venu en tête de le préparer moi même pour ces occasions. Ce n'est cependant pas compliqué à faire et ça se conserve même très bien (d'ailleurs il est même meilleur un peu rassis). Peut être qu'un jour je me résoudrai à en faire un pour le mettre dans mon sac à dos, mais ça sera aussi enlever toute l'ambiance que j'y associe. En attendant, il est encore temps d'en préparer pour le réveillon! 

Pain d'épices à la marmelade d'orange


Pour un grand moule à cake ou deux petits.
110g de miel
50g de sirop de glucose ( permet une meilleure conservation et garde le moelleux plus longtemps)
60g de marmelade d'orange avec des morceaux d'écorces d'oranges
10cL de lait
160g de farine
1/2 sachet de levure
1 pincée de sel
2 cuillères à soupe d'huile neutre
1 oeuf
3 bâtons de cannelle
3 étoiles de badiane
3 clous de girofle
3 cosses de cardamone
une bonne pincée de noix de muscade râpée
1 cm de racine de gingembre râpé
1 pincée de mélange 4 épices.

Préchauffer le four à chaleur tournante à 160°c.
Faire infuser toutes les épices dans le lait tiède au moins un bon quart d'heure.
Filtrer au chinois et refaire chauffer le lait. Y faire fondre le miel et le sirop de glucose.
Dans un saladier, mélanger la farine, le sel, la levure.
Verser le lait et bien mélanger, puis ajouter l'huile et l'oeuf.
Une fois la préparation bien homogène, ajouter la marmelade d'orange et mélanger pour bien la répartir.
Verser la préparation dans des moules préalablement beurrés et farinés et cuire durant 1h30 (pour un grand cake) ou 45/50 minutes pour des plus petits.
Attention à ne pas trop cuire le pain d'épices : la lame du couteau doit ressortir sèche. Le pain d'épices ne doit pas durcir.Démouler chaud et laisser refroidir sur une grille. Il doit rester très moelleux et humide. La croûte colle un peu aux doigts, ce qui est tout à fait normal.
Une fois le pain d'épice refroidi, l'emballer dans du papier aluminium et le réserver 24h avant de le déguster ou de le cuisiner.
Il se conserve plusieurs jours enveloppé dans l'aluminium.

Joyeux Noël à tous...

dimanche 8 décembre 2013

Le divin petit canard...

Parce qu'il n'y a pas que la dinde à se farcir, si pour fêter la naissance du Divin Enfant on se faisait un canard? Ohohoh, je vous vois venir là, mais je parle d'un canard en chair et en os (enfin, façon de parler car arrivé jusqu'à moi ce n'est plus qu'un morceau de viande inerte).
A Noël on voit à profusion dans les rayons frais du foie gras.Il ne faut pas oublier que pour les avoir, c'est qu'il a fallu une grande quantité de matière première à la base : le canard (ou l'oie)! Et comme il n'y a pas que du foie dans le canard mais aussi des beaux magrets, on ne va pas gâcher ces laissés pour compte qui ne demandent qu'à être cuisiner. Ils méritent bien un habit de fête non? La douceur de l'orange, la subtilité du thé, le réconfort des épices propres à cette période de Noël et la petite pointe d'amertume apporté par les endives, ce plat a tout d'un grand.

Magret de canard au thé fumé et endives braisées à l'orange


Pour 8 personnes
3 beaux magrets de canard
1 sachets de thé Lapsang souchong
4 cuillères à soupe de sauce soja
4 oranges non traitées
4 cuillères à soupe de miel
30 g de gingembre frais
1 bonne cuillère à café de mélange 4 épices
60g de beurre
8 endives
Sel & poivre

Faire infuser le thé 5 minutes dans 40cL d'eau chaude. Retirer les sachets et ajouter le miel, la sauce soja, le gingembre pelé et râpé, le jus de deux oranges et le mélange 4 épices. Porter le tout à petite ébullition et laisser cuire 5 minutes à feu doux. Saler et poivrer et laisser refroidir.
Inciser la peau des magrets de canard et les poser côté peau dans un plat creux. Verser dessus la marinade et laisser reposer 30 minutes.
Pendant ce temps, retirer la base des endives et les couper en deux dans le sens de la longueur.
Zester les deux oranges restantes et les presser.
Simultanément: 
Dans une poêle à fond épais ou une cocotte, faire fondre le beurre et y déposer les endives les unes contres les autres, face en bas.Laisser cuire 5 minutes à feu moyen.
Dans une cocotte en fonte, faire cuire les magrets 10 minutes sur feu vif. Jeter le gras de cuisson et poursuivre la cuisson 2 minutes coté chair à feu moyen
Après les 5 minutes de cuisson des endives, verser le jus d'orange et les zestes dans la poêle. Laisser encore mijoter 15/20 minutes. Il faut que les endives deviennent fondantes.
Au terme de la cuisson de la viande, la retirer du feu et la laisser reposer dans une assiette. Remettre le feu vif sous la cocotte et poursuivre la cuisson de la marinade encore 5 minutes avant d'y remettre les magrets pendant 2 minutes. Enfin, retirer les magrets du feu et les laisser reposer 5 minutes avant de les découper en tranches fines.
Servir les magrets avec les endives braisées et napper le tout de la sauce épicée et décorer de zestes d'orange.
Accompagner avec un verre de Saint-Estèphe.

dimanche 1 décembre 2013

En attendant le Père Noël...

Nous voici déjà en décembre...Premier dimanche de l'Avent, il nous reste encore quelques temps pour finaliser le repas du réveillon - et si cette année on faisait plutôt des Saint Jacques? ou alors cette petite recette que j'ai vu je ne sais plus où? Et en dessert? Et puis quels vins accorder avec tout ça?..- .Finalement on ne sait plus quoi faire, tenté par tous ces plats joliment présentés dans les magazines et ça fini presque toujours par un chapon et une bûche, pour contenter les goûts de tous. Et s'il n'y avait encore qu'un repas à préparer... 
C'est qu'il faut trouver des cadeaux pour tout le monde. Bon ça c'est habituel, on ne peut pas y échapper et tous les ans on se promet que la prochaine fois, on s'y prendra plus tôt pour échapper à la foule. Cette fourmilière que sont les centres commerciaux où chacun d'entre nous essaie tant bien que mal à se frayer un chemin et trouver quelque chose à mettre sous la dent dans sa hotte... Mais il y a une chose qu'on n'avait pas planifié, c'est que ma nièce de 4 ans nous a prévenus que cette fois ci, elle n'ira pas se laver les mains afin de voir le Père Noël ! Parce que figurez-vous que l'an dernier il est venu juste à ce moment là et qu'il était déjà parti lorsqu'elle est descendue (non mais quel goujat celui ci quand même hein?). Du coup, nous, non seulement on doit chercher des cadeaux, mais en plus, il faut se creuser les méninges pour trouver une astuce afin de l'occuper elle et son frère le temps qu'on le père Noël puisse déposer les cadeaux sous le sapin...On était quand même un peu plus naïfs à mon époque car on se faisait avoir tous les ans avec presque le même attrape-nigaud. Enfin, dans deux/trois ans elle n'y croira déjà plus...
Bon, même si cette année je ne cuisine pas pour les réveillons, il me reste encore pleins de cadeaux à trouver. Mais pour celles et ceux qui sont encore en quête de leur festin, voici une petite recette rapide et légère, pour changer du saumon fumé et du foie gras en entrée...

Tartare de bar à la mandarine


Pour 4 grandes verrines ou 8 petites.
2 filets de bar
3 mandarines
2 citrons verts
6 cuillères à soupe d'huile d'olive
Sel & poivre

Découper le poisson en petits cubes et les placer dans un saladier.
Zester un peu les mandarines, puis prélever leurs suprêmes et les couper également en cubes et ajouter le tout dans le saladier.
Zester également les citrons verts puis les presser.
Ajouter le jus de citron et l'huile d'olive. Mélanger, assaisonner. Couvrir au contact d'un film alimentaire et laisser mariner au frais pendant au moins 1h avant de servir.


mardi 19 novembre 2013

Parce qu'une marmotte ne grelotte pas...

Le froid arrive. En même temps, c'est de saison, et à moins d'être une marmotte et de rester au fin fond de son terrier, il va falloir s'y habituer pour un petit temps encore. Autant en été quand il fait chaud j'ai l'impression d'être un pingouin en plein Sahara, autant en hiver c'est l'inverse qui se produit, je suis comme un dromadaire sur la banquise! Enfin c'est toujours un peu plus facile de s'emmitoufler dans des gros pulls et écharpes que de supporter la chaleur sans pouvoir trop se découvrir. En attendant de trouver une solution, parce qu'hiberner n'est à priori pas possible, voici une bonne soupe bien chaude pour se réchauffer... Qui a dit que j'étais mono-maniaque? 

Crème de potimaron, jambon cru, parmesan et noisettes



Pour 4 bols:
1 potimaron
1 cube bouillon de volaille
1 oignon
2 gousses d'ail
de la crème fraîche
4 tranches de jambon de Bayonne
du parmesan
des noisettes
huile d'olive
noix de muscade
Sel & poivre du moulin

Bien laver le potimaron (nettoyer la peau avec une petite brosse car la peau est comestible)
Demander à un gros bras de couper la courge en morceaux.
Émincer l'oignon et presser l'ail.
Dans une cocotte, faire chauffer l'huile d'olive et y faire revenir l'oignon et l'ail, puis les dés de potimaron.
Remplir d'eau à hauteur et déposer le cube de bouillon de volaille et laisser mijoter à couvert pendant une demie heure.
Pendant ce temps, préchauffer le four à 180°C.
Mettre du papier cuisson sur la plaque du four. Y déposer les tranches de jambon de Bayonne et quelques noisettes. Laisser cuire 5 minutes environ.
Une fois la cuisson terminée, déposer les tranches de jambon sur du papier absorbant et concasser grossièrement les noisettes au pilon et mortier.
Lorsque les légumes sont cuits, les passer au blender. Ajuster la consistance en mouillant avec le bouillon de cuisson.
Ajouter de la crème fraîche, un peu de noix de muscade et assaisonner selon le goût.
Servir le velouté en parsemant des morceaux de chips de jambon, les noisettes concassées et des copeaux de parmesan.

lundi 11 novembre 2013

Les gâteaux du dimanche après-midi...

Les dimanches d'hiver se ressemblaient presque tous lorsque j'étais enfant. Il y avait un certain rituel : celui du gâteau qu'on allait savourer au goûter avec un bol de chocolat chaud!
C'était une habitude, après le déjeuner (ou parfois le matin si on avait prévu d'aller se balader au bord de mer), on sortait le cahier de cuisine de maman. Un cahier vert, avec plein de post-it ou de feuilles scotchées sur lesquels étaient annotées des recettes (je ne sais pas si elle l'a toujours, il me faudrait vérifier ça). La plupart du temps, c'était les mêmes recettes qui ressortaient, celles qu'on connaissait par cœur , celles qu'on affectionnait particulièrement... Et puis une fois le gâteau enfourné, on allait soit jouer dehors si le temps le permettait, soit commencer une interminable partie de trivial poursuit dont papa avait modifié les règles afin que ça dure (encore) plus longtemps...
Des années plus tard, même si on ne joue plus à la marelle ou qu'on ne chausse plus ses patins à roulettes, l'envie de se réconforter après une bonne marche est toujours là. Un goûter gourmand qui nous replonge 20 ans plus tôt. On se surprend toujours à se brûler les doigts ou la langue à vouloir manger son morceau de gâteau tout juste sorti du four ou à plonger doucement son biscuit dans sa tasse de lait, juste de quoi l'imbiber un peu et le ramollir...
Alors ok, aujourd'hui on est lundi me diriez vous, mais c'est férié et bien que certain ont pu avoir la chance de bénéficier d'un week end prolongé, ce ne fut pas le cas de tout le monde. Ces biscuits étaient juste prêts pour être grignotés devant "Moi, moche et méchant" qui passait justement à la TV. Quand je vous disais qu'un goûter pouvait être régressif...


Cookies chocolat noisettes.


Pour une quinzaine de grands cookies.
300g de vergeoise blonde
250g de beurre mou
1 oeuf
350g de farine
150g de noisettes grossièrement hachées
150g de chocolat noir grossièrement haché
150g de chocolat au lait grossièrement haché
1 cuillère à café d'extrait de vanille
1 cuillère à café de bicarbonate de sodium
1 pincée de sel

Mélanger le beurre mou et la vergeoise jusqu'à ce que le mélange soit bien crémeux.
Ajouter ensuite l'oeuf. Bien mélanger.
Ajouter le sel, la vanille, la farine, le bicarbonate, les noisettes et les chocolats tout en continuant de mélanger.
Mettre la préparation au frais une demie heure minimum.
Préchauffer le four à 150°C (th 5). Prélever l'équivalent d'une cuillère à glace et déposer des boules de pâte sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier cuisson.
Aplatir légèrement les boules avec la paume de la main et enfourner environ 15 à 20 minutes. (si l'on souhaite des soft cookies, il ne faut pas trop les cuire, il est normal qu'ils soient encore "mous" à la sortie du four).
Sortir les cookies et les laisser refroidir sur une grille quelques minutes avant de les décoller.

jeudi 7 novembre 2013

Comme un lardon sur la soupe...

Le soir, dès qu'il commence à faire frais, je mange souvent de la soupe. Personnellement je m'en contenterais, avec une tranche de pain, du fromage blanc et un fruit. Mais ce repas un peu frugal ne plaît pas trop à Môssieur, qui lui préférerait manger un bon steak et des pommes de terre. Alors j'essaye de ruser, de trouver des astuces pour lui donner envie d'en manger également (pire que pour un gamin). En déposant au dernier moment non pas un cheveu mais des croûtons ou des lardons ça passe mieux. Voici une velouté tout doux réveillé par le peps du chorizo et du piment. 

Velouté de panais au chorizo 



Pour 4 personnes:
3 panais de taille moyenne à gros
1 cube de bouillon de légumes
2 gousses d'ail
80 cL d'eau
10 cL de crème liquide
2 cuillères à soupe d'huile d'olive
8 tranches fines de chorizo fort
du piment d'Espelette

Éplucher les panais et les couper en morceaux.
Dans une cocotte minutes, faire revenir quelques instants les morceaux de panais dans l'huile d'olive, puis ajouter l'eau, le cube de bouillon et l'ail. Fermer la cocotte et laisser cuire un quart d'heure une fois que ça siffle.
Pendant la cuisson des panais, faire chauffer les tranches de chorizo à la poêle, puis les couper en morceaux.
Mixer les panais avec la crème et le bouillon. Si besoin, ajouter un peu d'eau ou de crème si c'est trop épais.
Verser le velouté dans des bol et répartir le chorizo dessus. Saupoudrer de piment d'Espelette et servir aussitôt.

lundi 4 novembre 2013

The five o'clock tea...

Durant nos séjours à Londres ou à Jersey, il y a une chose qui nous a interpellé, c'était la façon dont les britanniques se nourrissaient... On a essayé de comprendre leurs habitudes, en vain. Toujours est-il qu'on ne les voyait jamais déjeuner le midi. Parfois on en croisait quelques un avec un sandwich à la main à 4 p.m ou en train de boire du thé à 6.30 p.m alors que chez nous, respectivement, on goûte et on prend l'apéro!
En me renseignant, j'ai appris qu'ils ne prenaient que deux repas principaux, le petit déjeuner et le souper. Effectivement, leur "English breakfast" est assez copieux et permet de tenir un bon moment sans avoir le ventre qui crie famine. Mais en attendant le second repas de la journée, lui aussi généreux, beaucoup d'anglais avaient faim dans l'après midi. Notamment la duchesse de Bedfort, qui eu l'idée d'instaurer une collation autour d'une tasse de thé. C'est ainsi que le "tea time" est né. Traditionnellement servi avec des muffins, des scones, du "clotted cream", de la confiture, et des petits sandwichs, voilà de quoi combler un petit creux pour patienter jusqu'au dîner.

Scones à l'orange


Pour 10 scones.
350g de farine
1/4 de cuillère à café de sel fin
1 sachet de levure
85 g de beurre coupé en cubes
2 cuillères à soupe de sucre roux
115 mL de buttermilk*
60 mL de lait
1 gousse de vanille
1 cuillère à soupe d'eau de fleurs d'oranger
100g d'écorces d'oranges confites.

*Pour faire son lait ribot soit même: ajouter une cuillère à soupe de vinaigre blanc ou de jus de citron à 250 mL de lait entier et laisser reposer 10 minutes.

Préchauffer le four et la plaque de cuisson à 220°c (th 7/8)
Dans un saladier, mélanger la farine, le sel et la levure. Ajouter le beurre et mélanger du bout des doigts jusqu'à obtenir une texture sableuse. Ajouter le sucre et mélanger à nouveau.
Mixer les écorces d'oranges avec l'eau de fleurs d'oranger.
Dans une casserole, mélanger le lait fermenté et le lait, ainsi que la gousse de vanille grattée puis faire tiédir.
Verser le lait tiède dans le mélange à base de farine et mélanger jusqu'à ce que tout le liquide soit absorbé.
Fariner le plan de travail et y déposer la préparation. Pétrir la pâte en la repliant plusieurs fois jusqu'à ce qu'elle soit homogène. Y ajouter les écorces d'orange.
Etaler la pâte à la main sur une épaisseur de 4cm environ et couper des cercles à l'emporte pièce.
Badigeonner le dessus des scones avec un peu de lait et enfourner 12 minutes à 220°C.
Ils se conservent quelques jours conservés dans un sac congélation et l'on peut les réchauffer quelques instant avant de les déguster.
Déguster les scones tièdes avec de la crème fouettée et/ou de la confiture, ainsi qu'une tasse de thé, of course! 

lundi 28 octobre 2013

A l 'heure d 'hiver...

Voilà un signe qui ne trompe pas : le changement d'heure hivernal... Alors que jusqu'à présent le temps était encore relativement doux, il suffit de retarder sa montre d'une heure pour que tout change. La nuit tombe plus vite, il fait plus frais et même la première tempête de la saison est arrivée...Il n'y a pas à dire, l'été est bel et bien derrière nous.
Alors pour se consoler, voici un dessert tout doux aux saveurs exotiques.

Panna cotta coco & mangue


Pour 4 verrines.
20 cL de lait de coco
20 cL de lait concentré non sucré
70g de sucre
1/2 gousse de vanille de Tahiti
2 feuilles et demie de gélatine
1 mangue bien mûre
1/2 citron vert
2 cuillères à soupe de cassonade

Faire ramollir la gélatine dans de l'eau froide.
Dans une casserole, chauffer le lait de coco et le lait concentré non sucré avec le sucre et la vanille sans faire bouillir.
Retirer du feu et y faire dissoudre la gélatine essorée.
Mélanger et répartir dans les verrines.
Placer au frais durant 8 à 10h.
Pendant ce temps, préparer le coulis de mangue : éplucher et retirer le noyau de la mangue.
Prélever le zeste du demi citron et le presser.
Mixer la chair de mangue avec le zeste et une cuillère à soupe de jus de citron. Sucrer et réserver au frais.
Au moment de servir, garnir chaque verrine d'une à deux cuillères à soupe de coulis de mangue.

dimanche 6 octobre 2013

Le dimanche soir...

Le dimanche soir! on ne met pas la table, on ne fait pas un vrai dîner. Chacun va tour à tour piocher au hasard de la cuisine un casse-croûte encore endimanché - très bon le poulet froid dans un sandwich à la moutarde, très bon le petit verre de bordeaux bu sur le pouce, pour finir la bouteille. Les amis sont partis sur le coup de six heures. Il reste une longue lisière. On fait couler un bain. Un vrai bain de dimanche soir, avec beaucoup de mousse...
Philippe Delerm "La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules"

Des DVD prêtés par mes frangins, et voilà qu'on s'affale sur le sofa avec un plateau TV sur les genoux. Un burger préparé en quelques minutes  pour ne pas perdre une miette de l'épisode regardé en VO. La recette est inspirée d'une du livre "le camion qui fume". Dans la version originale c'est du roquefort qui est utilisé, j'ai testé, mais je ne suis vraiment pas fan du roquefort. Je préfère cette version. Mais ceux qui aiment le fromage persillé peuvent évidemment faire la recette du livre.

Burger au chèvre et à la figue


Pour un burger:
1 oignon
2 tranches de poitrine fumée
1 figue
1 steak haché de 130g
1 pain à burger
du fromage de chèvre frais
quelques feuilles d'endive
un peu de beurre
huile neutre (tournesol)
sucre en poudre
vinaigre balsamique
un jaune d'oeuf
du vinaigre de vin
sel & poivre

Éplucher l'oignon et l'émincer. Faire chauffer une noix de beurre et un filet d'huile dans une poêle et y faire rissoler l'oignon. Ajouter une pincée de sucre et de sel. Il ne doit pas colorer.
Baisser le feu, ajouter un filet de vinaigre balsamique et laisser cuire à feu doux une vingtaine de minutes en recouvrant d'une feuille de papier sulfurisé.
Préparer une mayonnaise sans moutarde: fouetter un jaune d’œuf avec un filet de vinaigre. Saler et poivrer. Ajouter de l'huile progressivement tout en continuant de battre le mélange.
Faire dorer les tranches de poitrine fumée jusqu'à ce qu'elles soient bien croustillantes. Les réserver sur du papier absorbant.
Couper la figue en deux, la saler légèrement et la déposer coté chair dans la poêle qui a servi pour le lard. Faire dorer quelques minutes.
Émincer l'endive.
Mettre une noix de beurre dans une poêle et y faire dorer le pain, coté mie.
Saler et sucrer chaque face du steak et le faire cuire 3 minutes de chaque coté.
Déposer une tranche de fromage de chèvre sur le steak 1 minute avant la fin de la cuisson et couvrir la poêle pour que le fromage fonde.
Napper la base du pain avec la mayonnaise, y déposer l'oignon caramélisé, les tranches de poitrine fumée, le steak, les lamelles d'endives et les demi-figues. Recouvrir du chapeau.

vendredi 27 septembre 2013

Pomodori confits ai profumi dell 'orto...

Les dernières tomates du jardin,à peine cueillies, si douces, si juteuses, si acidulées, se suffisent à elles-même. Gorgées de soleil, elles nous offrent encore l'essence de l'été. Comment conserver ce parfum gourmand? Après les conserves de coulis j'ai voulu tester les tomates confites. Un pur régal : fondantes et délicieusement parfumées, elles évoquent le temps des vacances qui est déjà bien loin derrière nous...

Tomates confites aux parfums du jardin.


Ingrédients:
Des tomates diverses bien parfumées
Des herbes aromatiques diverses (en fonction de votre jardin ou du marché: thym, romarin, laurier, sauge...)
de l'ail
de l'huile d'olive
du sucre en poudre
Sel & poivre

Préchauffer le four à 90°C.
Laver les tomates et les couper en quartiers.
Déposer les quartier sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé.
Écraser l'ail et en parsemer sur les tomates.
Saupoudrer avec un peu de sucre, quelques tours de moulin à sel et à poivre.
Disperser les herbes aromatiques.
Avec un pinceau, huiler toutes les faces de toutes les tomates (ou mieux, utiliser une branche de thym en guise de pinceau).
Placer au four et laisser confire durant 3h ou plus, en surveillant et en huilant de temps en temps les tomates. Elles doivent être fripées, mais pas desséchées.
Pour les conserver: faire chauffer de l'huile d'olive (attention, ne pas la faire bouillir).
Ébouillanter des pots. déposer des tomates, rajouter des herbes aromatiques puis verser l'huile chaude pour en recouvrir le tout. Fermer immédiatement le pot et le retourner sur le plan de travail. Laisser refroidir complètement avant de le retourner à nouveau.

A utiliser pour agrémenter vos apéros (délicieux sur une tranche de pain avec de la ricotta ou autre fromage frais), ou pour accompagner le poulet dominical...

lundi 16 septembre 2013

Conserver l'été en bocal...

J'ai un potager, enfin, dans mon jardin, il y a un petit coin réservé à cet effet. Mais disons que les plantations de cette année n'ont pas été très variées: un passerelle de fraises, et une autre de tomates, avec entre les deux quelques plantes aromatiques... Mais je peux dire que mes récoltes ont été fructueuses. Entre mes 6 kilos de fraises que j'ai congelés, et les 20 plants de tomates qui ont tous donné, il faut bien trouver des idées pour conserver tout ça. C'est toujours sympa d'ouvrir un pot de sauce tomate délicieusement parfumée en plein milieu de l'hiver. Du coup je me suis lancée pour la première fois dans les bocaux maison, avec une certaine appréhension toutefois. C'est pas faute d'avoir vu maman en faire en grande quantité lorsque j'étais gamine, mais je revois juste la cuve du stérilisateur remplie d'une dizaine de pots, très lourde, déposée dans le garage sur un réchaud à gaz et autour duquel il ne fallait pas tourner... Mais souvenirs de microbiologie: c'est avec les conserves maison qu'il y a le plus de risque d'intoxication botulique. Car contrairement à une confiture où le seul risque est qu'une moisissure se forme à la surface, ici, le Clostridium ne pardonne pas.. Après avoir passé tout un après midi dans mon labo ma cuisine genre tp "dissection de cœur de bœuf , à avoir les mains toutes pleine d'hémoglobine de tomates et l'évier digne d'un passage après Dexter, après un long temps de cuisson, puis de stérilisation, ce qui m'inquiétait le plus était de savoir comment être certaine que ça avait bien fonctionner. Il suffit juste d'ouvrir le pot, et d'essayer de soulever le couvercle du joint. Si ça résiste c'est bon. Si on arrive à l'ouvrir, il faut recommencer l'opération. Ouf, tous mes pots sont bien hermétiques!

Coulis de tomates.



Pour 4 bocaux à joints de 0,5L
4 kilos de tomates diverses bien mûres
3 oignons
3 gousses d'ail
3 feuilles de laurier
du thym
Un bouquet de basilic
Un bouquet de persil
2 cuillère à café de sucre
1 cuillère à café de cumin en poudre
1 cuillère à soupe de sel
1 cuillère à café de poivre
25cL d'huile d'olive

Éplucher l'ail et les oignons et les couper grossièrement.
Plonger les tomates dans de l'eau bouillante 10 secondes, puis directement dans de l'eau froide pour arrêter la cuisson. Les peler et les épépiner.
Dans un grand faitout, faire revenir les oignons dans un peu d'huile,ajouter les épices puis les tomates et le sucre.
Mixer les herbes avec l'ail et incorporer le mélange à la préparation de tomates.
Remuer et ajouter le reste d'huile d'olive.
Laisser cuire encore 1h30 environ, en remuant de temps en temps.
Goûter et rectifier l'assaisonnement si besoin.
Mixer plus ou moins finement selon votre goût.
Pendant ce temps, stériliser des bocaux dans de l'eau bouillante.
Verser la préparation encore chaude dans les bocaux, fermer immédiatement et les placer dans une cocotte remplie d'eau (les pots doivent être recouverts).
Caler les bocaux avec des torchons pour éviter qu'ils ne s'entrechoquent ou se retournent. Fermer la cocotte et porter à ébullition. Laisser stériliser 45 minutes (si utilisation de la cocotte minute) ou 1h30 si cocotte avec couvercle standard.
Laisser ensuite refroidir complètement, puis vérifier que la stérilisation a bien fonctionné: ouvrir le loquet du bocal, et exercer une petite pression pour essayer de l'ouvrir. S'il résiste, c'est bon, sinon, recommencer.

Ranger ces petits trésors à l'abris de la lumière en attendant de les utiliser pour une sauce bolognaise par exemple...

jeudi 5 septembre 2013

Elles ne comptent pas pour...

Voilà les premières quetsches qui arrivent sur les étales du marché, signe que l'automne n'est plus très loin. Ceux qui ont la chance d'avoir des arbres fruitiers dans leur jardin sont aussi en pleine récolte. D'ailleurs Mathilde m'a demandé de venir à son secours car elle ne sait plus quoi faire de ces 50 kilos de prunes. Hum, dommage qu'elle habite loin, je l'en aurais débarrassée d'une partie pour faire quelques pots de confiture et de chutney, des tartes... En attendant, voici une recette pour utiliser un dixième de sa production! 

Gâteau aux prunes rouges



Pour un moule de 22cm de diamètre
500g de prunes rouges (ou tout autres fruits comme les nectarines, les abricots...)
80g de farine
150g de sucre en poudre
1/2 sachet de levure
2 oeufs
3 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse
2 cuillères à soupe d'huile
100g de beurre
Sel

Préchauffer le four à 180°c.
Mélanger ensemble la farine, la levure, 60g de sucre et une pincée de sel.
Battre un oeuf dans un bol, ajouter l'huile et la crème.
Incorporer le mélange liquide aux poudres et bien mélanger.
Verser la pâte dans un plat beurré et enfourner durant 15 minutes.
Pendant ce temps, faire fondre le beurre (juste pour qu'il soit liquide, pas la peine de le faire noisette!) et le laisser tiédir.
Laver les prunes et les couper en deux ou 4 selon la taille.
Mélanger le reste du sucre avec le deuxième oeuf , puis avec le beurre.
Déposer les fruits dans la préparation pour bien les imbiber, puis napper le gâteau de ce mélange et remettre au four durant 20 minutes.

Délicieux tiède avec une quenelle de glace à la vanille.

dimanche 1 septembre 2013

Souvenirs d'été...

Et voilà, septembre commence, et les journées se font déja plus courtes. Même si nous avons souvent un bel été indien, l'automne va bientôt refaire son come-back, puis viendra le tour de l'hiver...Alors profitons de ces belles journées pour faire le plein de fruits et légumes de saison et de prévoir des réserves pour les mauvais jours.
L'un des moyens de conservation le plus connu est le sucrage. En effet, le sucre est très hygroscopique, c'est à dire qu'il attire l'eau par osmose vers l'extérieur des germes. Du coup les bactéries ne peuvent plus se développer. La méthode de sucrage la plus répandue est la confiture, mais il y a aussi les sirops !

C'est généralement Joli-Maman qui prépare les confitures avec les fruits de son jardin ou de la campagne voisine. Pour ne pas lui faire de la concurrence, j'ai décidé d'en faire avec un fruit qui rappelle vraiment l'été : le melon d'eau!!! Comme son nom l'indique, la pastèque est composée de 92% d'eau, c'est donc un fruit très désaltérant, à la saveur douce et subtile que l'on retrouve dans cette confiture.

Confiture de pastèque.



Pour une dizaines de pots.
3kg de pastèque coupée en petits cubes.
2kg de sucre à confiture
2 gousses de vanille
2 citrons non traités.

La veille: couper la pastèque, enlever l'écorce, les graines et la partie la plus spongieuse.
Verser la pulpe de fruit et le sucre dans un grand récipient.
Ajouter les zestes de citrons et leur jus, ainsi que les graines de vanille.
Mélanger le tout et laisser macérer une journée.

Le lendemain: Porter le tout à ébullition et faire cuire pendant 1h à petit fremissement.
Laisser refroidir, puis rechauffer encore à feu doux pendant 30 minutes environ (vérifier la consistance en déposant une goutte sur une assiette).
Pendant la deuxième cuisson, stériliser les pots et les couvercles (au four ou dans de l'eau bouillante).
Verser la confiture encore chaude dans les pots, refermer immédiatement et retourner le pot pour chasser l'air. Laisser le pot à l'envers durant tout le temps de refroidissement.

Pour ceux qui n'aiment pas les confitures avec des morceaux de fruits, on peut aussi donner un petit coup de mixer plongeant avant la deuxième cuisson.

samedi 24 août 2013

Il fait trop chaud pour travailler...

Et oui, il en a fallu du temps pour que notre astre favori pointe le bout de ses rayons, mais depuis deux mois, on ne peut pas dire qu'on manque de soleil et de chaleur. Le seul hic, c'est que la chaleur, elle est venue d'un seul coup sans qu'on ai eu le temps de s'y habituer progressivement vu le printemps particulièrement pluvieux et frais qu'on a eu. Et moi, la canicule, ça me fait le même effet que pour un pingouin en plein désert (faut déjà réussir à en voir un la bas, c'est pas gagné à part si c'est un mirage!). 
Donc la fournaise, c'est pas trop mon truc, (sauf si être rouge pivoine devient à la mode) et quand on doit travailler avec une blouse en plus, ça devient presque de la torture. Je ne sais pas si vous vous souvenez de l'ancienne pub Pulco avec un  cagnard mexicain qui faisait la sieste à l'ombre dans un hamac car "il fait trop chaud pour travailler!"... Une limonade bien fraîche pour se désaltérer, en voila une bonne idée!

Pulpo Citronnade



Pour 1L de citronnade
1kg de citrons jaunes bio
500g de sucre en poudre
Laver et brosser les citrons sous l'eau chaude.
Prélever les zestes, puis le jus des citrons avec un maximum de pulpe.
Laisser macérer une journée (voir plus) avec le sucre dans un bocal en le secouant de temps en temps.
Servir coupé d'eau plate ou pétillante bien fraîche.

Ce sirop peut se conserver au frais pendant deux semaines.

mardi 13 août 2013

On inverse les rôles...

Passer tout un après midi entier dans un hammam entre filles,à siroter du thé à la menthe comme si on était à Marrakech, c'est déjà le pied, mais quand en plus on a réussit à convaincre nos Zommes de préparer le repas du soir (entrée, plat, dessert), c'est comme un petit miracle!..
Sans rentrer dans le cliché "informaticiens=geek=nourriture industrielle" ils sont aussi de fins gourmands et apprécient les petits plats maison. Mais pour autant, ils ne cuisinent que très peu : soit disant qu'ils ne savent pas faire, et du coup c'est (souvent) solution de facilité (faut pas oublier qu'ils sont en train de surfer sur le net et qu'ils ont peu de temps à consacrer à cette tâche fastidieuse qu'est l'épluchage des patates légumes).
Moi je dis que l'excuse comme quoi ils ne savent pas faire n'est pas valable car je sais qu'ils peuvent préparer de très bonnes choses. Eux qui passent leur temps devant un écran d'ordi ou un smartphone peuvent quand même bien trouver une application pour dénicher une recette sympa en fonction de ce qu'on a dans le placard. Et puis avouons le, nous, les filles, qu'on aime bien voir nos chéris aux fourneaux.

On ne leur demande pas d'être la copie conforme de Christophe Michalak, mais une sole meunière de temps en temps, ça change des nouilles et ça nous fait plaisir! N'oublions pas qu'on entretient depuis notre plus tendre enfance une relation charnelle avec ce besoin vital qu'est la nourriture. Une étude a même montré qu'il existe une relation entre notre libido et notre alimentation. Et oui messieurs, je pense que vous avez tous remarqué qu'essayer de conquérir miss Barbie en lui présentant un sandwich avec du pain de mie caoutchouteux,de la mayo en tube, du fromage analogue et du jambon phosphaté, le tout enveloppé sous cellophane est peine perdue, et ce, même si vous ressemblez à Ken Action Man. Alors messieurs à vos casseroles!!!...

Pour cette première tentative, ils ont feuilleté mes magazines de cuisine et ont même pris l'initiative de modifier une recette (un reste de bravoure de leur ancêtres qui allaient à la chasse aux mammouths?)....Ils ont mis un point d'honneur à nous expliquer cette épopée pour nous faire un dessert très girly (c'est à dire léger et rose!). Toujours aussi humble, l'Homme, mais en fait il adore qu'on le mette sur un piédestal et voir dans notre regard cette reconnaissance de leur héroïsme!  
Bon, assez de satire pour aujourd'hui, il ne faut pas que l'Homme se sente atteint dans sa virilité, ce n'est pas du tout le but de ce post bien au contraire. Moi je les félicite car ils ont su dompter d'autres objets électriques tels un robot et un blender et le résultat n'était pas si mal que ça. De plus, il n'y a eu aucun blessé, ils avaient même nettoyer leurs ustensiles et la cuisine ne ressemblait pas à un champs de bataille. Et puis ils m'ont bluffée, déjà par le dessert en lui même (je les voyais plus faire un gâteau au chocolat), puis par cette prise de risque car ils ne savaient pas du tout ce qu'ils préparaient..Comme quoi s'ils ont envie, ils peuvent très bien faire!...
Quoi qu'il en soit, moi j'ai hâte de remettre ça. Ils se sont inspirés de la recette qui suit mais en remplaçant le citron par des fraises. (recette du saveur numéro 203).

Mousse au citron et mascarpone 




Pour 4 personnes
1 citron bio
3 gros oeufs
100g de sucre
250g de mascarpone
1 pincée de sel

Râper finement le zeste de citron et presser le jus. Réserver.
Séparer les blancs des jaunes d'oeufs.
Mélanger les jaunes avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
Ajouter petit à petit le mascarpone, puis le jus et le zeste de citron.
Monter les blancs en neige très ferme avec la pincée de sel, puis les incorporer très délicatement dans la préparation au mascarpone. (nb pour les mecs: délicatement on a dit: les blancs en neige, c'est fragile, tout comme les filles...)
Couvrir d'un film alimentaire au contact et placer au réfrigérateur durant au minimum 1h avant de servir.

mardi 16 juillet 2013

Je n'ai pas fini...

avec la rhubarbe! Je me souviens très bien la première fois que j'ai vu, puis goûté ces tiges délicatement astringentes...Gamine, j'habitais en face d'une ferme. Nous y allions presque quotidiennement, pour récupérer une bouteille de lait, des œufs puis simplement pour dire bonjour à "pépé et mémé".Ils n'étaient pas nos grands-parents, juste nos voisins d'en face. Nous les appelions ainsi car nous allions jouer avec leurs petits enfants, du même âge que nous, quand ils étaient la le mercredi ou durant les vacances.Mémé nous préparait alors des crêpes pour le goûter avec de la confiture.
Nous allions aussi parfois les aider à rentrer les vaches à l'étable, à ramasser les œufs ou donner à manger aux lapins.Leur porte était toujours grande ouverte, quand ils n'étaient pas dans la maison, il était facile de les retrouver dans leur jardin/potager.C'est là que j'ai découvert de jolis trésors : de minuscules fraises des bois, délicieusement parfumées (je crois que j'en ai jamais mangé d'aussi bonnes depuis), et...la rhubarbe!!!
Je revois mémé, en train de rabattre l'immense plante et de m'expliquer que seul la tige se consommait. Après la récolte, je suis allée avec elle dans la cuisine et je l'ai regardée. Ce petit bout de femme était très énergique et s'activait devant les fourneaux. Elle épluchait la rhubarbe, la coupait en petits tronçons pour les mettre à cuire dans une casserole avec du sucre...Quelques temps plus tard, ça c'était transformé en une savoureuse confiture!!! C'est ainsi que je suis devenue fan et que tous les ans, pépé apportait quelques tiges en même temps qu'une salade à maman, qu'elle transformait en compote.
J'ai bien grandi depuis cette époque (hum hum), et pourtant, tous les ans, j'attends avec impatience le printemps et l'arrivée de la rhubarbe. Outre la compote, la populaire tarte à la rhubarbe, il est possible de faire plein de choses avec , que ce soit sucré ou salé. La dernière fois que j'en ai cuisiné je vous parlais que j'avais fait une crème anglaise pour une autre recette de Jamie. Il est temps de vous la faire partager...

Soufflés à la rhubarbe 


Pour 2 soufflés de 9cm de diamètre:
220g de rhubarbe
50g de sucre en poudre + 1 cuillère à soupe
2 biscuits sablés
1 noix de beurre
75mL de crème anglaise (maison ou toute prête)
1/2 jaune d’œuf
1 cuillère à café de farine
2 blancs d’œufs
Sel

Laver les tiges de rhubarbe, couper les extrémités sans l'éplucher. Couper en dés et les mettre dans une casserole avec le sucre. Laisser mijoter une dizaine de minutes à feu moyen (jusqu'à obtenir une compote) puis laisser refroidir.
Préchauffer le four à 180°c (th 6) avec la plaque à pâtisserie.
Réduire les sablés en poudre.
Beurrer largement les moules à soufflés et les enduire de la poudre de sablés.
Verser 2 cuillère à soupe de compote de rhubarbe au fond de chaque moule et réserver au frais.
Mélanger le reste de compote de rhubarbe, la crème anglaise, le jaune d’œuf et la farine.
Monter les blancs en neige avec une pincée de sel et la cuillère à soupe de sucre. Continuer à fouetter pour bien serrer les blancs.
Au dernier moment, incorporer délicatement les blancs en neige à la rhubarbe.
Garnir les moules à soufflés, les déposer sur la plaque chaude et enfourner 20 minutes. Ils vont monter et dorer.
Servir immédiatement.


jeudi 11 juillet 2013

A la pèche aux...

Ils sont moins nombreux aujourd'hui, ceux qui, chaussés de leurs bottes en caoutchouc, et simplement armés d'un seau rempli d'eau (parfois d'une espèce de mini fourche s'il faut creusé le sable), font "les marées".On les reconnaît de loin, ces silhouettes voûtées en train de fureter dans les eaux vaseuses ou crapahuter sur les rochers en quête de coquillages. Il fut un temps où mes frères et moi, à la manière des pionniers lors de la ruée vers l'or, nous nous battions pour savoir qui avait le plus gros butin (de coques où de bigorneaux)... Ces vacances au bord de mer m'ont donné un peu envie de renouer avec quelques mollusques. Il faut dire que si maman avait eu l'idée de les intégrer à un plat de pâtes, j'aurais peut être moins rechigner à les manger!..

Capellini alle vongole



Pour 2 personnes:
400 à 500g de palourdes
2 échalotes
1 tomate
un peu de vin blanc
huile d'olive/beurre
1 feuille de laurier
thym
persil
capellini (qsp 2 personnes)

Commencer par les palourdes: Attention lors de l'achat chez le poissonnier, il faut penser à les retirer du sac plastique pour les laisser respirer!
-Les trier: elles doivent toutes êtres fermées, donc jeter celles qui sont entrouvertes ou cassées.
-Les plonger dans une bassine d'eau froide pour qu'elles se vident du reste de leur sable. Après une demie heure, les palourdes se seront nettoyées.
-Les retirer de l'eau (sans transvaser dans une passoire, le sable se redéposerait sur les coquillages), et les gratter avec une brosse sous un filet d'eau froide afin de retirer les derniers résidus. Elles sont maintenant prêtes à cuire.

Éplucher et émincer les échalotes.
Épépiner la tomate et la couper en dés.
Hacher un peu de persil.
Dans une sauteuse, faire suer une partie des échalotes dans un peu d'huile d'olive et de beurre. Une fois qu'elles sont translucides, ajouter les dés de tomates et réserver.
Dans une casserole, faire ouvrir les palourdes avec,l'autre partie des échalotes , le thym, le laurier, un verre de vin blanc sur feu vif.
Une fois les palourdes cuites, les retirer de la casseroles et les réserver dans un saladier (les couvrir pour les maintenir chaudes).
Retirer également les échalotes, le thym et le laurier puis filtrer le jus de cuisson.Verser ce jus dans la sauteuse.
Porter de l'eau à ébullition.
Pendant ce temps, retirer la moitié des palourdes de leurs coquilles.
Remettre sur feu doux la sauteuse.
Une fois que l'eau boue, la saler et y plonger les capellini. Les cuire "al dente".
Une fois cuites, égoutter les pâtes et les verser dans la sauteuse, puis y ajouter les palourdes.
Mélanger, rectifier l'assaisonnement et saupoudrer de persil.
Servir aussitôt.


mercredi 3 juillet 2013

Un kilomètre à pieds...

Ah, les vacances...cette courte période durant laquelle on a plus à se rendre au travail...Mais vacances ne riment pas avec farniente, loin de là. Car du coup, durant ce petit laps de temps très défini, on a toujours 36000 choses à faire. Que ce soit chez soi (suite au virus de la procrastination, faut bien se mettre un peu à désherber le jardin, à réparer tous les petits trucs qu'on reporte toujours à plus tard sous prétexte qu'on a soit pas le temps, où qu'il ne fait pas beau dehors), ou sur son lieu de vacances (si toi, tes vacances idéales c'est de faire la carpette sur ton transat en le tournant tel les aiguilles d'une horloge en fonction du soleil, ne lit pas ce qui suit, ce post n'est pas fait pour toi, à la rigueur tu peux regarder les photos!).
C'est vrai quoi, en vacances, on a envie de tout visiter, tout voir et on a pas tout notre temps pour ça...Enfin pour ma part, je suis un vrai zébulon en effervescence! A peine le soleil levé qu'il faut qu'on soit prêt à fouler le bitume!!!)



Pointe des Poulains

Cette année pas de vacances à la montagne, en même temps, vu les inondations qu'il y a eu là bas à la même époque, j'ai pas trop de regrets...Car quitte à avoir les pieds dans l'eau, j'ai préféré aller au bord de mer, sur une île (pas déserte) où l'eau est limpide et presque aussi turquoise que dans les lagons polynésiens... 



C'était un long périple pour aller jusque là bas!!!! La veille au soir, en arrivant sur la côte, le vent soufflait tellement que la moindre petite houle se transformait en énormes rouleaux avant de venir se briser contre les rochers , voir même asperger la route!



Jamais je n'avais vu autant d'écumes de mai sur une plage. On aurait dit de la crème chantilly. Il y avait tellement de mousse qui s'accumulait qu'au bord des dunes on aurait pu croire que c'était un morceau de nuage qui s'était posé sur le sable...



Mais après le vent, le beau temps, et quand le jour déclinait, il n'y avait plus aucune trace sur le sable de ce phénomène intriguant les badauds. Juste encore un peu d'eau, suffisamment pour refléter le ciel ambré sans pour autant avoir les pieds détrempés.


Vacances sur la côte donc, cette fois ci en été! Qu'est ce qu'on a été aventurier, nous sommes allés dans le sud...sud de la Bretagne!!!! Et pour éradiquer cette légende urbaine comme quoi il pleut tout le temps, le soleil était au rendez-vous...Vacances sur la plus grande des îles du Ponant: Belle Île...

Le Palais

Dans nos sacs à dos, crème solaire, lunettes noires et chapeaux, mais exit bikini, paréo et frisbee...Pour dire, je n'ai même pas mis un seul doigt de pied dans la mer durant le séjour! D'ailleurs, ils n'ont même pas quitter ma paire de baskets car une paire de tongs pour crapahuter sur les sentiers côtiers, ce n'est pas forcément l'idéal. Et c'est sous un soleil de plomb que nous avons trimé sur les dénivelés qui enchaînaient haut de falaises et petites criques...


Un semblant de montagne, avec l'air marin, l'odeur du goémon et le rire des mouettes en plus...
Mais les sentiers sinueux nous font autant croire que l'arrivée est proche alors qu'il nous reste une bonne heure de marche! 

Port de Sauzon
Voilà, après des heures de marche digne des entraînements commandos, las, nous nous installions à une table d'une petite crêperie à la devanture toute rose et dont le mur du fond est directement la roche contre laquelle elle a été bâtie. Rien de mieux pour se requinquer, car le lendemain, on remet ça!

Vue depuis la grotte de l'Apothicairerie

C'est ainsi que s'achève ce périple,puisque, mine de rien, toutes les bonnes choses ont une fin. Sur le bateau du retour, épuisée, je somnolais cachée sous mes lunettes de soleil...Car les vacances, c'est aussi fait pour se reposer...

Port du Palais

vendredi 7 juin 2013

Rouge et blanc...

Le soleil fait son comeback, et il ne fait pas les choses à moitié: ce matin à 10h il faisait déjà très chaud, au point d'attraper une suée en étendant le linge dehors! Les fraises du jardins commencent à rougir sous la caresse de ces doux rayons (au même rythme que nos gambettes encore bien pâlottes pour cette époque de l'année).
Bon du coup pour fêter l'arrivée de notre astres favori, quoi de mieux qu'une petite salade aux couleurs chatoyantes? Cette recette toute légère surprendra plus d'un, au point que l'on pourrait aussi bien la manger en entrée qu'en dessert...

Carpaccio de tomates et fraises au fromage de chèvre.



Ingrédients: (Quantités selon le nombres de convives et le goût) 
Tomates cerises
Fraises
fromage de chèvre frais
basilic
Huile d'olive
Vinaigre Balsamique
Sel & poivre

Couper les fraises et les tomates en 4 et le fromage en petits cubes.
Ciseler quelques feuilles de basilic.
Mélanger une cuillère à café de vinaigre balsamique avec deux cuillères à café d'huile d'olive
Mélanger tous les ingrédients ensemble.Saler et poivrer.
Servir bien frais.

lundi 3 juin 2013

Quand Jamie en fait tout un plat...

Qui ne connait pas Jamie Oliver? Toutes les foodistas connaissent the Naked Chef qui, depuis des années maintenant, popularise la cuisine en la révolutionnant et lutte contre la malbouffe.En somme c'est le Cyril Lignac britannique (d'ailleurs le "chef préféré des français" lui doit un peu de sa notoriété car s'il est apparu sur nos écrans,c'est grâce à l'émission Jamie's Kitchen dont on s'est inspiré pour les émissions françaises). Dans ses livres, son style est volontairement simple pour que n'importe qui se mette aux fourneaux. Pas de prise de tête, l'atmosphère est conviviale: entre les recettes préférées de sa femme lorsqu'elle était enceinte, les photos de ses enfants...on se sent comme à la maison. D'ailleurs tout est là, sa décontraction fait son succès, pas de tablier ni de vestes à son nom,une manière de se mettre au même niveau qu'un débutant dans sa cuisine en lui montrant qu'on a pas forcément besoin d'une toque pour cuisiner...
Quand je suis allée à Londres, j'ai cassé les pieds à Môssieur car je voulais absolument aller manger au Fifteen (son restaurant école), mais il est situé dans un quartier totalement excentré de ceux que nous visitions.Tant pis, ça sera pour une autre fois, en attendant je continue d'utiliser ses recettes ou de m'en inspirer.
D'ailleurs cette année, pour la rhubarbe, j'en avais repéré deux ou trois pour changer 
des compotes, eton mess... Et pour la préparation de l'une d'entre elle, il me fallait de la crème anglaise en petite quantité. Dans son soucis de simplicité et pour ne pas à avoir à passer toute une journée dans la cuisine, Jamie préconise de la prendre en briquette.Seulement j'ai décidée de la faire moi même et il m'en restait encore sur les bras, ainsi que les blancs d’œufs mis de coté.Je cherchais tranquillement une idée pour savoir quoi faire avec tout ça quand soudain, j'ai eu un flash: des îles flottantes!!! Et ce n'est qu'un peu plus tard dans l'après midi, après avoir fini la crème anglaise et les soufflés du goûter que je me suis posée quelques instants pour feuilleter le tout nouveau magazine culinaire français de Jamie. Et là, dans ces pages,titrées "les oeufs, on en fait tout un plat", comme si elle n'attendait que moi,cette recette d'îles flottantes à la rhubarbe... Immédiatement repérée, je m'en inspire pour faire les miennes à la manière du chef Arabian (c'est à dire au micro-ondes, de quoi nous faire gagner un peu de temps)...Et voilà qu'en deux coups de cuillère à pot, j'avais un dessert pour le dîner. Môssieur l'a même qualifié "d'enfer" et c'est sans hésiter que j'en referais et c'est une très bonne manière de faire découvrir ces tiges à ceux qui ont du mal à les apprécier...

Îles flottantes à la rhubarbe.


Pour la crème anglaise (environ 750mL)
1 gousse de vanille.
25cl de lait entier
25cl de crème fraîche entière liquide
6 jaunes d’œufs
80g de sucre

Fendre la gousse de vanille en deux et racler les graines.
Verser le lait et la crème dans une casserole à fond épais, ajouter les graines et la gousse de vanille.
Porter à ébullition. Retirer du feu, couvrir et laisser infuser toute une nuit au frais si possible.
Après avoir laisser infuser, retirer la gousse de vanille.
Fouetter les jaunes d’œufs avec le sucre pendant 3 minutes. Verser ensuite le lait petit à petit tout en continuant de mélanger.
Verser ce mélange dans la casserole et faire chauffer à feu moyen en fouettant constamment jusqu'à ce que la crème épaississe (elle doit napper une cuillère).
Retirer du feu et placer dans un saladier. Remuer encore durant quelques minutes. Laisser refroidir en remuant de temps en temps. Couvrir et placer au frais toute une nuit pour que les parfums aient le temps de se diffuser.

Pour 6 îles flottantes à la rhubarbe
6 blancs d’œufs
600g de rhubarbe coupée en dés
175g de sucre en poudre
le jus et le zeste d'une orange

Préchauffer le four à 180°c.
Déposer la rhubarbe sur une plaque et la saupoudrer de 75g de sucre.Ajouter le jus et le zeste de l'orange.
Recouvrir d'une feuille d'aluminium et laisser cuire le temps que la rhubarbe ramollisse (une vingtaine de minutes).
Laisser refroidir et verser le jus obtenu par la cuisson des fruits dans une casserole et réserver la rhubarbe.
Faire chauffer le jus jusqu'à ce qu'il devienne sirupeux et réserver.
Fouetter les blancs en neige très ferme tout en ajoutant progressivement le reste de sucre.
Former des quenelles et les placer dans une assiette creuse avec un peu d'eau.
Cuire au micro-ondes à puissance moyenne durant 2 minutes. (surveiller car tout dépend de la puissance du micro onde).
Dans une assiette creuse ou une coupe, dresser une cuillère à café de rhubarbe. Verser une couche de crème anglaise et déposer les îles. Arroser de sirop de rhubarbe.

NB: pour les plus pressés, on peut aussi faire la crème à la manière du chef Arabian au micro-ondes.Il suffit de mélanger tous les ingrédients ensemble et de cuire à puissance moyenne 4 minutes au micro-ondes.