mardi 19 novembre 2013

Parce qu'une marmotte ne grelotte pas...

Le froid arrive. En même temps, c'est de saison, et à moins d'être une marmotte et de rester au fin fond de son terrier, il va falloir s'y habituer pour un petit temps encore. Autant en été quand il fait chaud j'ai l'impression d'être un pingouin en plein Sahara, autant en hiver c'est l'inverse qui se produit, je suis comme un dromadaire sur la banquise! Enfin c'est toujours un peu plus facile de s'emmitoufler dans des gros pulls et écharpes que de supporter la chaleur sans pouvoir trop se découvrir. En attendant de trouver une solution, parce qu'hiberner n'est à priori pas possible, voici une bonne soupe bien chaude pour se réchauffer... Qui a dit que j'étais mono-maniaque? 

Crème de potimaron, jambon cru, parmesan et noisettes



Pour 4 bols:
1 potimaron
1 cube bouillon de volaille
1 oignon
2 gousses d'ail
de la crème fraîche
4 tranches de jambon de Bayonne
du parmesan
des noisettes
huile d'olive
noix de muscade
Sel & poivre du moulin

Bien laver le potimaron (nettoyer la peau avec une petite brosse car la peau est comestible)
Demander à un gros bras de couper la courge en morceaux.
Émincer l'oignon et presser l'ail.
Dans une cocotte, faire chauffer l'huile d'olive et y faire revenir l'oignon et l'ail, puis les dés de potimaron.
Remplir d'eau à hauteur et déposer le cube de bouillon de volaille et laisser mijoter à couvert pendant une demie heure.
Pendant ce temps, préchauffer le four à 180°C.
Mettre du papier cuisson sur la plaque du four. Y déposer les tranches de jambon de Bayonne et quelques noisettes. Laisser cuire 5 minutes environ.
Une fois la cuisson terminée, déposer les tranches de jambon sur du papier absorbant et concasser grossièrement les noisettes au pilon et mortier.
Lorsque les légumes sont cuits, les passer au blender. Ajuster la consistance en mouillant avec le bouillon de cuisson.
Ajouter de la crème fraîche, un peu de noix de muscade et assaisonner selon le goût.
Servir le velouté en parsemant des morceaux de chips de jambon, les noisettes concassées et des copeaux de parmesan.

lundi 11 novembre 2013

Les gâteaux du dimanche après-midi...

Les dimanches d'hiver se ressemblaient presque tous lorsque j'étais enfant. Il y avait un certain rituel : celui du gâteau qu'on allait savourer au goûter avec un bol de chocolat chaud!
C'était une habitude, après le déjeuner (ou parfois le matin si on avait prévu d'aller se balader au bord de mer), on sortait le cahier de cuisine de maman. Un cahier vert, avec plein de post-it ou de feuilles scotchées sur lesquels étaient annotées des recettes (je ne sais pas si elle l'a toujours, il me faudrait vérifier ça). La plupart du temps, c'était les mêmes recettes qui ressortaient, celles qu'on connaissait par cœur , celles qu'on affectionnait particulièrement... Et puis une fois le gâteau enfourné, on allait soit jouer dehors si le temps le permettait, soit commencer une interminable partie de trivial poursuit dont papa avait modifié les règles afin que ça dure (encore) plus longtemps...
Des années plus tard, même si on ne joue plus à la marelle ou qu'on ne chausse plus ses patins à roulettes, l'envie de se réconforter après une bonne marche est toujours là. Un goûter gourmand qui nous replonge 20 ans plus tôt. On se surprend toujours à se brûler les doigts ou la langue à vouloir manger son morceau de gâteau tout juste sorti du four ou à plonger doucement son biscuit dans sa tasse de lait, juste de quoi l'imbiber un peu et le ramollir...
Alors ok, aujourd'hui on est lundi me diriez vous, mais c'est férié et bien que certain ont pu avoir la chance de bénéficier d'un week end prolongé, ce ne fut pas le cas de tout le monde. Ces biscuits étaient juste prêts pour être grignotés devant "Moi, moche et méchant" qui passait justement à la TV. Quand je vous disais qu'un goûter pouvait être régressif...


Cookies chocolat noisettes.


Pour une quinzaine de grands cookies.
300g de vergeoise blonde
250g de beurre mou
1 oeuf
350g de farine
150g de noisettes grossièrement hachées
150g de chocolat noir grossièrement haché
150g de chocolat au lait grossièrement haché
1 cuillère à café d'extrait de vanille
1 cuillère à café de bicarbonate de sodium
1 pincée de sel

Mélanger le beurre mou et la vergeoise jusqu'à ce que le mélange soit bien crémeux.
Ajouter ensuite l'oeuf. Bien mélanger.
Ajouter le sel, la vanille, la farine, le bicarbonate, les noisettes et les chocolats tout en continuant de mélanger.
Mettre la préparation au frais une demie heure minimum.
Préchauffer le four à 150°C (th 5). Prélever l'équivalent d'une cuillère à glace et déposer des boules de pâte sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier cuisson.
Aplatir légèrement les boules avec la paume de la main et enfourner environ 15 à 20 minutes. (si l'on souhaite des soft cookies, il ne faut pas trop les cuire, il est normal qu'ils soient encore "mous" à la sortie du four).
Sortir les cookies et les laisser refroidir sur une grille quelques minutes avant de les décoller.

jeudi 7 novembre 2013

Comme un lardon sur la soupe...

Le soir, dès qu'il commence à faire frais, je mange souvent de la soupe. Personnellement je m'en contenterais, avec une tranche de pain, du fromage blanc et un fruit. Mais ce repas un peu frugal ne plaît pas trop à Môssieur, qui lui préférerait manger un bon steak et des pommes de terre. Alors j'essaye de ruser, de trouver des astuces pour lui donner envie d'en manger également (pire que pour un gamin). En déposant au dernier moment non pas un cheveu mais des croûtons ou des lardons ça passe mieux. Voici une velouté tout doux réveillé par le peps du chorizo et du piment. 

Velouté de panais au chorizo 



Pour 4 personnes:
3 panais de taille moyenne à gros
1 cube de bouillon de légumes
2 gousses d'ail
80 cL d'eau
10 cL de crème liquide
2 cuillères à soupe d'huile d'olive
8 tranches fines de chorizo fort
du piment d'Espelette

Éplucher les panais et les couper en morceaux.
Dans une cocotte minutes, faire revenir quelques instants les morceaux de panais dans l'huile d'olive, puis ajouter l'eau, le cube de bouillon et l'ail. Fermer la cocotte et laisser cuire un quart d'heure une fois que ça siffle.
Pendant la cuisson des panais, faire chauffer les tranches de chorizo à la poêle, puis les couper en morceaux.
Mixer les panais avec la crème et le bouillon. Si besoin, ajouter un peu d'eau ou de crème si c'est trop épais.
Verser le velouté dans des bol et répartir le chorizo dessus. Saupoudrer de piment d'Espelette et servir aussitôt.

lundi 4 novembre 2013

The five o'clock tea...

Durant nos séjours à Londres ou à Jersey, il y a une chose qui nous a interpellé, c'était la façon dont les britanniques se nourrissaient... On a essayé de comprendre leurs habitudes, en vain. Toujours est-il qu'on ne les voyait jamais déjeuner le midi. Parfois on en croisait quelques un avec un sandwich à la main à 4 p.m ou en train de boire du thé à 6.30 p.m alors que chez nous, respectivement, on goûte et on prend l'apéro!
En me renseignant, j'ai appris qu'ils ne prenaient que deux repas principaux, le petit déjeuner et le souper. Effectivement, leur "English breakfast" est assez copieux et permet de tenir un bon moment sans avoir le ventre qui crie famine. Mais en attendant le second repas de la journée, lui aussi généreux, beaucoup d'anglais avaient faim dans l'après midi. Notamment la duchesse de Bedfort, qui eu l'idée d'instaurer une collation autour d'une tasse de thé. C'est ainsi que le "tea time" est né. Traditionnellement servi avec des muffins, des scones, du "clotted cream", de la confiture, et des petits sandwichs, voilà de quoi combler un petit creux pour patienter jusqu'au dîner.

Scones à l'orange


Pour 10 scones.
350g de farine
1/4 de cuillère à café de sel fin
1 sachet de levure
85 g de beurre coupé en cubes
2 cuillères à soupe de sucre roux
115 mL de buttermilk*
60 mL de lait
1 gousse de vanille
1 cuillère à soupe d'eau de fleurs d'oranger
100g d'écorces d'oranges confites.

*Pour faire son lait ribot soit même: ajouter une cuillère à soupe de vinaigre blanc ou de jus de citron à 250 mL de lait entier et laisser reposer 10 minutes.

Préchauffer le four et la plaque de cuisson à 220°c (th 7/8)
Dans un saladier, mélanger la farine, le sel et la levure. Ajouter le beurre et mélanger du bout des doigts jusqu'à obtenir une texture sableuse. Ajouter le sucre et mélanger à nouveau.
Mixer les écorces d'oranges avec l'eau de fleurs d'oranger.
Dans une casserole, mélanger le lait fermenté et le lait, ainsi que la gousse de vanille grattée puis faire tiédir.
Verser le lait tiède dans le mélange à base de farine et mélanger jusqu'à ce que tout le liquide soit absorbé.
Fariner le plan de travail et y déposer la préparation. Pétrir la pâte en la repliant plusieurs fois jusqu'à ce qu'elle soit homogène. Y ajouter les écorces d'orange.
Etaler la pâte à la main sur une épaisseur de 4cm environ et couper des cercles à l'emporte pièce.
Badigeonner le dessus des scones avec un peu de lait et enfourner 12 minutes à 220°C.
Ils se conservent quelques jours conservés dans un sac congélation et l'on peut les réchauffer quelques instant avant de les déguster.
Déguster les scones tièdes avec de la crème fouettée et/ou de la confiture, ainsi qu'une tasse de thé, of course!